Kesako
![Photo](/uploads/5/2/1/8/52182943/published/photo-pro-2022-acc-petite.jpg?1687857688)
J'ai commencé ma thèse en janvier 2017. En mars 2019, j'étais dans le cabinet de mon médecin, à bout, et elle me mettait en arrêt pour troubles anxieux. Inutile de dire que ma thèse n'avançait pas comme je le voulais...
Moi qui croyais être la seule, qui me sentais plus que nulle et qui culpabilisais, je me suis depuis rendu compte que 40% des doctorants manifestent des troubles anxieux ou dépressifs, ce qui fait 29 600 personnes*. Quand même.
D’accord, mais une fois le constat posé, on fait quoi ? ? ?
S’il y a des blogs et vidéos sur lesquels des thésards partagent les affres de leur thèse, les ressources pour vivre sa thèse autrement sont rares.
Je n’ai pas voulu me résigner à mon état ni aux anti-dépresseurs ou autres cachets, alors j’ai exploré et expérimenté différentes techniques et astuces pour vivre ma thèse autrement. Un an plus tard, quand je lance ce blog, je me sens (globalement) bien, j’ai une vie (à peu près) saine et équilibrée, … et je suis dans la dernière ligne droite pour finir mon manuscrit. Depuis, j'ai franchi la ligne d'arrivée puisque j'ai soutenu ma thèse le 13 novembre 2020. Et j'ai tellement pris goût à la recherche que je rempile avec un postdoc de deux ans, qui me permet d'éprouver à nouveau le chemin et les outils pour le parcourir.
Pour que mon expérience puisse servir à d’autres, j’ai décidé de lancer Puissant.e.s Doctorant.e.s !
Les articles traitent de conseils pratiques comme la gestion du temps et des astuces anti-procrastination, mais aussi de rapport au corps (la bouffe, le sport…), de psychologie (le syndrôme de l'imposteur, le complexe de l'éternel.le étudiant.e, la culpabilité, le perfectionnisme… ça te dit quelque chose ?), ou encore de vie sociale, de couple, de famille…. Bref, de la vie quoi !
Tout ceci m'a énormément aidée et m'a permis d'aller jusqu'à la soutenance.
J'ai ensuite enchainé avec un postdoc, qui, cette fois, a eu raison de moi, comme le dernier article en fait état. J'ai donc choisir de repartir vers d'autres horizons que le monde académique et arrêté ce blog. J'espère toutefois que tu trouveras des inspirations en flânant d'un article à l'autre.
Bonne lecture, Puissant.e doctorant.e !
Anne-Claire Chêne
*Les 40% sont une moyenne approximatives issues des études en cours « Vie de thèse » et « Doctopus » sur la qualité de vie des doctorants dont des premiers résultats ont été présentés dans ce podcast PhD Life. Les 29600 sont 40% de 74000 doctorants, le nombre de doctorants en France selon le dernier état de l’emploi scientifique en France.
Moi qui croyais être la seule, qui me sentais plus que nulle et qui culpabilisais, je me suis depuis rendu compte que 40% des doctorants manifestent des troubles anxieux ou dépressifs, ce qui fait 29 600 personnes*. Quand même.
D’accord, mais une fois le constat posé, on fait quoi ? ? ?
S’il y a des blogs et vidéos sur lesquels des thésards partagent les affres de leur thèse, les ressources pour vivre sa thèse autrement sont rares.
Je n’ai pas voulu me résigner à mon état ni aux anti-dépresseurs ou autres cachets, alors j’ai exploré et expérimenté différentes techniques et astuces pour vivre ma thèse autrement. Un an plus tard, quand je lance ce blog, je me sens (globalement) bien, j’ai une vie (à peu près) saine et équilibrée, … et je suis dans la dernière ligne droite pour finir mon manuscrit. Depuis, j'ai franchi la ligne d'arrivée puisque j'ai soutenu ma thèse le 13 novembre 2020. Et j'ai tellement pris goût à la recherche que je rempile avec un postdoc de deux ans, qui me permet d'éprouver à nouveau le chemin et les outils pour le parcourir.
Pour que mon expérience puisse servir à d’autres, j’ai décidé de lancer Puissant.e.s Doctorant.e.s !
Les articles traitent de conseils pratiques comme la gestion du temps et des astuces anti-procrastination, mais aussi de rapport au corps (la bouffe, le sport…), de psychologie (le syndrôme de l'imposteur, le complexe de l'éternel.le étudiant.e, la culpabilité, le perfectionnisme… ça te dit quelque chose ?), ou encore de vie sociale, de couple, de famille…. Bref, de la vie quoi !
Tout ceci m'a énormément aidée et m'a permis d'aller jusqu'à la soutenance.
J'ai ensuite enchainé avec un postdoc, qui, cette fois, a eu raison de moi, comme le dernier article en fait état. J'ai donc choisir de repartir vers d'autres horizons que le monde académique et arrêté ce blog. J'espère toutefois que tu trouveras des inspirations en flânant d'un article à l'autre.
Bonne lecture, Puissant.e doctorant.e !
Anne-Claire Chêne
*Les 40% sont une moyenne approximatives issues des études en cours « Vie de thèse » et « Doctopus » sur la qualité de vie des doctorants dont des premiers résultats ont été présentés dans ce podcast PhD Life. Les 29600 sont 40% de 74000 doctorants, le nombre de doctorants en France selon le dernier état de l’emploi scientifique en France.