![]() L'été semble déjà loin avec l'arrivée du froid et de la pluie. As-tu pu trouver un rythme global qui te convient, comme suggéré il y a quinze jours ? Et tes pomos, comment se passent-ils ? Aujourd'hui, on complète le tableau en se penchant sur le rythme quotidien. Un conseil récurrent lorsque l’on doit travailler sur sa thèse, et particulièrement en période d’écriture, est celui de la routine de travail : pour être efficace, aider à s’y mettre et dépasser les blocages, se créer une routine aide. Sauf que moi, le mot routine, rien qu’à l’entendre ça me donne des boutons !! Faire tout le temps la même chose, avoir un truc figé, obligatoire, contraignant, très peu pour moi.
La thèse, c’est assez contraignant comme ça, pas la peine d’en rajouter ! En même temps, je sentais bien qu’improviser en permanence, décider tout le temps « je bosse ou je bosse pas ? » était coûteux en énergie car je devais lutter constamment contre la procrastination. Je constatais aussi que quand ça allait bien je bossais à fond, ne faisant pas grand-chose d’autre, puis j’avais des périodes où j’étais nase et peu efficace. J’en avais marre d’être dans le yoyo. J’avais envie de tester une routine pour voir si ça me permettrait plus de régularité, mais c’était plus fort que moi, la routine, je ne pouvais pas. Et puis un jour, tilt ! je n’ai plus raisonné en routine, mais en ossature de journée : de quoi ai-je besoin pour que mes journées tiennent droit, quel pourrait être le squelette de mes journées pour que je puisse avancer sans me poser trop de questions ? Tout à coup, je n’étais plus dans la contrainte, mais dans le soutien. J’ai réfléchi à tout ce que j’avais expérimenté depuis des mois : qu’est-ce qui me fait à coup sûr du bien, me donne de l’énergie, de l’élan et des émotions positives (une fois passé le coup de pied au derrière initial) ? Qu’est-ce qui fait qu’au contraire je perds le moral et le rythme à court terme ou long terme ? J’ai dressé la liste en vrac. Ca incluait du yoga, aller dans la nature, marcher / me bouger, me poser, plusieurs fois par jour. J’ai réfléchi à la façon dont je pouvais articuler cela pour que ça soit un soutien, une structure qui me donne la patate, et donc que je puisse tenir durablement. Pas un truc tellement intense ou exigeant que je lâcherais vite fait. Pour moi, ça a donné ça : 6h : « matin miracle » : lever, lavage de dent, boire un verre d’eau, pause technique puis 30 minutes de yoga, 10 minutes de méditation, 10 minutes pour lire l’article quotidien des Fabuleuses et lire mes affirmations positives 12h : 15-20 minutes de marche pour aller faire le tour d’une île à proximité ou mettre de la musique et danser. 13h30 : 15-20 minutes de méditasieste 18h30 : 15 minutes de méditation ou danse ou 30 minutes de marche/vélo/jogging dehors (surtout si je ne suis pas sortie le midi - parfois allié à l’utile, genre aller en ville à pied chercher qqch) Coucher entre 22h et 22h30 Vous constatez que je n’ai pas réfléchi en termes de pomos à caser, de routine de travail, mais en termes d’ossature de ce qui fait que je suis en forme physique et mentale. Pour la mise en oeuvre, je ne me suis pas disciplinée sur le nombre de pomos, mais sur ces ressourcements. Et à partir de là, en ayant en tête que je faisais ça pour aider à travailler, les pomos se sont casés d’eux-mêmes, et leur efficacité s’est améliorée. Les « pomos caca » (le copyright n’est pas de moi !) sont devenus rares et les baisses d'énergie et de moral existent encore mais sont moins fortes et moins fréquentes, et cela a créé un cercle vertueux. On passe à l'action ! Et toi, quel est ton squelette, ton ossature qui te permet de tenir droit et d’avancer ? L'idée est de concentrer tes efforts sur ce qui fait qu'ensuite tu as davantage de ressources au lieu d'utiliser ton courage d'abord pour ce qui te coûte : comme ça tu commences par remplir ton réservoir au lieu de le vider ! Pour certain.e.s, se botter les fesses pour aller courir vaut le coup car ils.elles rentreront boosté.e, alors que d'autres rentreront vidé.e. Donc il n'y a pas de conseil d'activité magique qui marcherait pour tout le monde. Qu'est-ce qui marche toi ? Qu'est-ce qui, quand tu le fais, te donne plus d'énergie que ce que cela te coûte pour t'y mettre ? Identifie une à trois activités qui répond(ent) à ce critère ? Choisis une durée et un créneau pour les insérer au quotidien. Détermine pendant combien de temps tu t'engages à faire cette ou ces activité.s tous les jours avant de voir si cela te convient. 21j ou 40 j sont des durées standard pour tester. Si tu ne sais pas ce qui marche pour toi, alors je t'invite à tester et observer ce qui te fait du bien ! Tu peux trouver des suggestions ici pour démarrer. Photo by Ekaterina Kuznetsova on Unsplash
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Autrice
Doctorante en fin de thèse quand je lance ce blog, j'ai mis à profit mes 15 années d'expérience professionnelle et de développement personnel préalables pour vivre au mieux cette aventure pour moi et des collègues. Ces dernier.e.s m'ont incitée à partager plus largement, et Puissant.e.s Doctorant.e.s est né ! Archives
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