Quand faut-il commencer à écrire ? Tout doctorant se pose la question à un moment ou l’autre. Dès le début, dès les premières semaines, nous disent Martha Boeglin de Scriptoria et Geneviève Belleville de Thésez-Vous, toutes deux expertes en accompagnement méthodologique des doctorants. Je suis encore au début, je ne sais pas encore ce que sera ma thèse, donc Ok, je veux bien m’asseoir et écrire ma thèse, mais je ne sais pas quoi écrire ! Nous avons parlé de l’explorateur, de l’artiste, du juge et du guerrier. Le guerrier est le maître de la rédaction des articles et du manuscrit, mais il n’est pas le seul à avoir besoin d’écrire. D’autant que l’écriture n’est pas une inspiration soudaine mais une discipline rigoureuse qui demande de la pratique, de la pratique, de la pratique. Cet entrainement passe par toutes les occasions d’écrire des phrases complètes, précises plutôt que des mots clés et des bullet points Voyons comment cela peut se traduire avec les différents rôles :
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Pour mener à bien une thèse, nous nous appuyons sur notre curiosité pour explorer, découvrir, lire des articles, lire des trucs qui n'ont rien à voir, aller à des conférence (sur tout et n'importe quoi), collecter des données, se familiariser avec les idées classiques et sortir des sentiers battus. Nous sommes des EXPLORATEURS, des EXPLORATRICES.
Nous devons ensuite jouer avec ce matériel collecté pour en faire quelque chose. Nous le triturons, le tournons dans tous les sens, faisons des liens, que nous utilisions des post-its, des tableaux excels, des logiciels en tous genres ou des feutres et des feuilles. On fait appel à notre intuition, on suppose, on se demande « Et si … ? ». C’est là notre côté ARTISTE qui s’exprime, pour voir les choses sous un nouveau angle et créer. C’est comme ça que ce qui deviendra notre contribution unique émerge, parmi la quantité d’idées. Il y a des jours où on est super motivé pour travailler, et des jours, voire des périodes, où en a maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarre !
J’ai souligné précédemment l’importance de faire des pauses, de se ressourcer et d’accepter ses émotions; Cela a été redit par James Bowers dans le SOS Théléthèse #2, pour rédiger, il faut un bon état mental. Mais parfois, ce dont on a besoin, c’est bon coup de pied au c…. Quand je ne suis ni dans le travail, ni dans le (vrai) ressourcement mais dans l'atermoiement ou dans l’évitement, (qui peut d'ailleurs prendre des formes très positives, comme m’investir sur d’autres projets ! Mais cela m’évite de me mettre face au fait que je ne veux plus avancer sur ma thèse), dans ces cas-là, j’ai besoin d’agir. D’agir avec douceur et compassion pour moi-même, mais d’agir. D’agir en me souvenant du 4ème accord toltèque qui nous invite à faire de notre mieux en toute circonstance. D’accepter que mon mieux de maintenant n’est pas celui dont je rêve, c’est ok, mais je fais avec. Mais je fais. Alors quelles sont des techniques pour agir quand on n'a pas franchement envie ou que l'on voudrait mais la tête ne suit pas ? ? ? |
Autrice
Doctorante en fin de thèse quand je lance ce blog, j'ai mis à profit mes 15 années d'expérience professionnelle et de développement personnel préalables pour vivre au mieux cette aventure pour moi et des collègues. Ces dernier.e.s m'ont incitée à partager plus largement, et Puissant.e.s Doctorant.e.s est né ! Archives
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