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![]() Cette semaine, j'ai soumis une proposition de contribution à Theconversation, et dès le lendemain, j'ai appris qu'elle était déclinée. Et là, je me suis écroulée en larmes. Figée. Paralysée. Je n’arrêtais plus les sanglots. Nan mais n’importe quoi ! C’est même pas que ton papier n’est pas bon, c’est qu’ils ne publient que sur des recherches déjà publiées, pas des recherches en cours, alors pourquoi tu pleures ??? Et là, j’avais beau me raisonner, il n’y avait rien à faire. Je ne me sentais franchement pas puissante :)
Et puis la question m’a trotté dans la tête et je crois que j’ai quand même un petit bout de réponse.
Je n’ai quasiment pas regardé la télé, de films et de séries pendant toute cette période. Hein ??? Mais je ne pourrais jamais !!!
Tu n’as peut-être pas attendu le 1er janvier pour te dire que tu vas mieux organiser ton temps, te fixer des périodes de rédaction régulières, rejoindre des journées de rédaction, définir des objectifs SMART pour tes sessions de travail, pour décider que cette année, tu soutiens, ou rends ton manuscrit, ou boucle l’analyse de tes résultats, ou rédige ta revue de littérature, selon l’avancement de ta thèse.
Pour te rendre compte quelques mois plus tard que malgré toutes tes bonnes intentions, toutes les méthodes et outils que tu connais aujourd’hui et tout ce que tu sais que tu devrais ou pourrais faire, tu retombes pourtant encore et toujours dans les mêmes travers. Pourquoi ??? Comment s'en sortir ? Il y a des jours où on est super motivé pour travailler, et des jours, voire des périodes, où en a maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarre !
J’ai souligné précédemment l’importance de faire des pauses, de se ressourcer et d’accepter ses émotions; Cela a été redit par James Bowers dans le SOS Théléthèse #2, pour rédiger, il faut un bon état mental. Mais parfois, ce dont on a besoin, c’est bon coup de pied au c…. Quand je ne suis ni dans le travail, ni dans le (vrai) ressourcement mais dans l'atermoiement ou dans l’évitement, (qui peut d'ailleurs prendre des formes très positives, comme m’investir sur d’autres projets ! Mais cela m’évite de me mettre face au fait que je ne veux plus avancer sur ma thèse), dans ces cas-là, j’ai besoin d’agir. D’agir avec douceur et compassion pour moi-même, mais d’agir. D’agir en me souvenant du 4ème accord toltèque qui nous invite à faire de notre mieux en toute circonstance. D’accepter que mon mieux de maintenant n’est pas celui dont je rêve, c’est ok, mais je fais avec. Mais je fais. Alors quelles sont des techniques pour agir quand on n'a pas franchement envie ou que l'on voudrait mais la tête ne suit pas ? ? ? |
Autrice
Doctorante en fin de thèse quand je lance ce blog, j'ai mis à profit mes 15 années d'expérience professionnelle et de développement personnel préalables pour vivre au mieux cette aventure pour moi et des collègues. Ces dernier.e.s m'ont incitée à partager plus largement, et Puissant.e.s Doctorant.e.s est né ! Archives
Juillet 2023
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