3 semaines. Il me reste trois semaines pour boucler ma v1, la première version complète à envoyer à ma directrice. Tic tac tic tac, le temps est compté. Si j’en crois l’expérience de prédécesseur.e.s, c’est une période qui peut vite devenir un cauchemar, car non seulement il faut finir de rédiger le contenu, mais en plus, on perd souvent un temps fou avec des « conneries » de mise en page, de bibliographie, de mise en forme des titres et du sommaire et compagnie. Et là, je suis hypeeeeer contente de ne justement pas m’arracher les cheveux et faire des nuits blanches à cause de ça, grâce à trois bonnes habitudes que j’ai prises très tôt dans ma thèse : #1 Utiliser un logiciel de gestion de références bibliographiques Cela permet de collecter en un clic les références consultées (littéralement en un clic, ce n’est pas une emphase), d'insérer les références et citations dans un document de façon automatique, et de générer la bibliographie en un seul clic (là aussi, littéralement). Pas de dizaines d’heures perdues à insérer manuellement les références de la bibliographie et à comparer une par une les références citées dans le texte et celles dans la liste finale pour vérifier qu’il n’en manque pas. Personnellement j’utilise Zotero car c’est celui pour lequel des formations étaient disponibles avec ma fac. #2 Utiliser les feuilles de style du logiciel de traitement de texte Cela permet de ne plus mettre en forme les titres et notes de bas de page un par un mais de le faire automatiquement, et de pouvoir générer et mettre à jour la table des matières ou sommaire en 1 clic. Là aussi, le gain de temps est phénoménal Ces deux outils représentent un gain de temps énorme en fin de thèse, mais aussi tout au long de la thèse pour les documents intermédiaires, les articles et autres productions. #3 Faire des pauses fréquentes quoi qu’il arrive Cela m'aide à éviter que le corps souffre, cela permet d’éviter de m’épuiser mentalement et de faire des bêtises parce que je n’ai plus les idées claires et que je perds du temps à corriger ce qui aurait pu être fait directement correctement. Une pause de 10 minutes toutes les 50 minutes, et une pause de 2h toutes les 3h ou 4h, durant lesquelles je prends l’air et bouge physiquement au moins 20 minutes. , Il y a plein de trucs qu’on sait qu’il faudrait faire, mais… pour des raisons qui nous échappent, ils passent à la trappe. Il y en a qui ne s’avèrent pas si grave que ça au final, ou qu’on peut changer sans trop de souci. Mais ces trois-là me semblent des incontournables, des investissements de temps et d’énergie très très vite récupérés. Tu l'auras compris, si tu n'es pas déjà adepte d'un logiciel de gestion des références, je t'invite à y remédier très vite ! Si tu sais déjà comment faire mais n'a pas pris le temps, cet été est une très bonne occasion de t'y mettre. Si tu ne sais pas t'en servir, guette les formations proposées par ton université ou ton école à la rentrée ! Pour les feuilles de style, un petit tour par des tutoriels disponibles en ligne ou le coup de main d'un.e collègue qui s'y connait puis un peu d'entrainement devraient faire l'affaire. Quant aux pauses, c'est bizarrement peut-être le conseil le plus dur à mettre en oeuvre ... Tu peux retrouver des conseils ici et là, par exemple. Si tu veux recevoir chaque lundi un message
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Autrice
Doctorante en fin de thèse quand je lance ce blog, j'ai mis à profit mes 15 années d'expérience professionnelle et de développement personnel préalables pour vivre au mieux cette aventure pour moi et des collègues. Ces dernier.e.s m'ont incitée à partager plus largement, et Puissant.e.s Doctorant.e.s est né ! Archives
Juillet 2023
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