0 Commentaires
Le jour du dépôt te semble peut-être loin. Voire très loin. Pour moi, c’était un mirage. Tu sais, ce truc qui recule au fur et à mesure que tu crois t’en approcher.
J’ai d’abord voulu finir mon manuscrit à l’automne… de l’an dernier, j’ai été rattrapée par une situation personnelle compliquée. J’ai voulu finir au printemps, et le confinement est arrivé, avec garde d’enfants et émotions à gérer. J’ai ciblé le début de l’été, j’ai encore dû décaler. Alors quand je dis que je ne tiens jamais mes délais… Et puis, ce jour est enfin arrivé. Je croyais que ma joie allait exploser, que je serais soulagée, libérée, et pleine de fierté. Il y aura…
L’excitation d’avoir plusieurs années pour explorer un sujet nouveau, et potentiellement passionnant. La stimulation intellectuelle d’être au contact de chercheurs et de questions pointues. La joie de lire plein de choses nouvelles, de découvrir des idées, d’aller sur le terrain, de collecter des données. Et puis très vite il y aura aussi... Un texte très personnel aujourd'hui...
Je n’en peux plus de penser. Ma tête sature. Mon corps lâche. Mon cœur explose. Je n'en peux plus de ressentir non plus, d'ailleurs. Je n'en peux plus de toutes ces émotions. Je voudrais que tout s’arrête. Non, pas définitivement. Je ne vais pas me foutre en l’air. Je ne vais pas abandonner la thèse non plus. Je sais que j’irai au bout. Mais là, maintenant, je voudrais appuyer sur pause. Sur stop. Ne plus sentir, ne plus penser pour quelques temps. Juste un moment. |
Autrice
Doctorante en fin de thèse quand je lance ce blog, j'ai mis à profit mes 15 années d'expérience professionnelle et de développement personnel préalables pour vivre au mieux cette aventure pour moi et des collègues. Ces dernier.e.s m'ont incitée à partager plus largement, et Puissant.e.s Doctorant.e.s est né ! Archives
Juillet 2023
Catégories
Tous
|