Je commence par un tout petit pas, puis un autre petit pas, mais les suivants ne viennent pas.
Ce n’est pas du perfectionnisme, ni que mon juge est trop vaillant, je ne crois pas, je cherche juste à écrire mais mon artiste ne veut pas se réveiller. Je passe à un autre sujet, peut-être que c’est sur celui là que je bloque, changer me fera du bien. Mais changer ne change rien. Je bloque. Alors j’observe. J’observe mon corps, je vois que je suis toute tordue, je remets mes pieds par terre et redresse mon dos. J’observe ma respiration, elle est haute, alors j’en prends quelques-unes plus profondes. J’observe les petites voix intérieures « Et pourquoi tu ne t’y es pas mis plus tôt ? » « Tu n’as plus le temps d’attendre, demain les enfants reviennent, et tu ne vas pas y passer ta nuit ! » « Que va-t-on penser de toi, si tu n’envoies pas l’article lundi comme promis ? « Elles servent à rien toutes tes techniques alors ? Imposteur ! Et je décide de faire preuve de douceur avec moi-même. Je remercie ces petites voix de s’être manifesté mais je décide de ne pas m’y accrocher, de les laisser passer derrière moi. Imposteur ? Pourquoi pas imposteuse ou impostrice ? Tiens, au féminin c’est plus rigolo. Je constate que quand je laisse passer les voix, elles commencent à me faire rire Ce qu’on va penser de moi si je n’envoie pas d’article ? Que moi aussi, ça m’arrive de ne pas y arriver. On a beau être des superhéros, on n’est pas bon pour tout tout le temps. On est tous pareil. Je pourrais peut-être écrire là-dessus, d’ailleurs ! Je constate que quand j’accepte ce qui est, de nouvelles idées surgissent. Comme si mes petites voix, critiques et peurs me figent en me poussant à contre sens quand elles sont devant moi des loups noirs, mais deviennent des forces lorsque je les mets derrière moi et peuvent me pousser dans le dos comme des loups blancs. Finalement, le voilà écrit mon article pour lundi… On passe à l’action La prochaine fois que tu bloques, je t’invite à piocher dans les outils que nous avons déjà partagés pour prendre du recul, comme te souvenir que c’est normal dans la vie d’un doctorant, que personne n’est bon pour tout ni tout le temps, faire une pause ressourcement, boire de l’eau pour t’assurer que ton cerveau est bien hydraté, ou pour passer à l’action, comme revoir ton objectif pour qu’il soit plus SMART, chercher le plus petit pas possible que tu pourrais faire. Et si rien n’y fait (ou dans tous les cas), je t’invite à #1 Observer la situation, sans rien chercher à changer (mais sans empêcher que quelque chose si cela vient spontanément) :
#2 Ecrire pour décrire
#3 Devenir ton/ta meilleur.e ami.e
Si cette nouvelle astuce t'aide à aller trouver les ressources que tu as déjà en toi, Puissant.e.s Doctorant.e.s,, tu nous racontes en commentaire ci-dessous ou en envoyant un message ici ? Que ton expérience puisse servir à d'autres !
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
Autrice
Doctorante en fin de thèse quand je lance ce blog, j'ai mis à profit mes 15 années d'expérience professionnelle et de développement personnel préalables pour vivre au mieux cette aventure pour moi et des collègues. Ces dernier.e.s m'ont incitée à partager plus largement, et Puissant.e.s Doctorant.e.s est né ! Archives
Juillet 2023
Catégories
Tous
|